Œuvre inspirée et particulièrement aboutie d'un orfèvre de la musique française, cette double page symphonique (opus 8 & non 20 !), typique de la manière et du climat de son auteur, fut ciselée avec l'art si raffiné que lui inculqua son maître, Paul Dukas, dont on perçoit ici et là d'indéniables échos. Extrait d'un concert donné en studio au début des années 70 par l'orchestre Radio-Symphonique de Strasbourg (sans doute sous la direction de Roger Albin) C'était au temps où l'ORTF était présent non seulement à Paris mais en province, à travers les émissions de ses stations régionales; tout cela appartient au passé, mais le génie de Duruflé demeure: il est impérissable...